Les pluies printanières ont laissé place à un ciel azur, le mercure grimpe de jour en jour, le chant des cigales devient assourdissant… autant de signes annonciateurs de l’été qui est bien là!
Une fin d’après-midi comme les autres, les sentiers rocailleux sont gorgés de chaleur, celle là même qui semble mettre la vie en pause dans la nature, quand au détour d’un chemin… Immobile, bien campée sur ses pattes, m’est apparue une créature digne des films de science fiction: il s’agit de l’empuse pennée (Empusa pennata), proche parente de la mante religieuse, mais qu’il est facile de reconnaitre à son tubercule qui coiffe sa tête.
Dans la mythologie grecque, l’Empousa était apparentée à un démon femelle, avide de chair humaine fraiche… Mais soyez sans craintes, cette dernière n’affectionne que les insectes de la garrigue, qu’elle va capturer à l’affût en déployant à la vitesse de l’éclair ses pattes ravisseuses!
La fin de l’été sera propice à l’observation de ses larves, surnommées « diablotins » en raison de leur abdomen recourbé vers le haut et l’analogie faite à la queue du diable.

Lors de la sortie au Montrond une couleur verte dans un buis a attiré mon attention. Jonathan a pensé qu’il s’agissait d’une mante religieuse mais elle ressemblait beaucoup à l’empuse pennée. Elle avait un très gros abdomen qui bougeait beaucoup.
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